En 1949 Gustave Flaubert et Maxime Du Camp partent de Croisset pour un long voyage en Orient. Dans ses souvenirs littéraires, Du Camp raconte leur départ pour l’Egypte :
« Le 29, nous primes la diligence, puis le bateau à vapeur de Chalon à Lyon, puis les bateaux du Rhône jusqu’à Valence, ou le brouillard nous arrêta, puis une voiture de poste jusqu’à Avignon et enfin le chemin de fer qui, le 1er novembre, après quatre jours de route et de transbordements, nous déposa à Marseille. Le quatre novembre, nous montâmes à bord du Nil, paquebot de deux cent cinquante chevaux (….) après onze jours de roulis, de tangage, de coups de vent, de mer démontée, la terre d’Egypte fut signalée et, le samedi 15 novembre 1849, nous prenions pied à Alexandrie ».
L’aventure débute en mars 1843 où ils se rencontrent cher leur ami Ernest Le Marié. Maxime Du Camp qui relate ce moment de grâce dans ses souvenirs littéraires nous dit :
« Un jour, que le marié bredouillait la marche funèbre de Beethoven sur son piano, et que je rimaillais, nous entendîmes un coup de sonnerie violent, impérieux, le coup du maitre. Je vis entrer un grand garçon, avec une longue barbe blonde, le chapeau sur l’oreille Ernest Le Marié me dit : je te présente un de mes amis d’enfance, camarade de collège. C’est le vieux Seigneur ! De son vrai nom, il s’appelle Gustave Flaubert »
Que s’est-il passer au moment de leur rencontre?
Que se sont-ils dit?
Comment leur voyage s’est-il organiser?
Quels enjeux littéraires vont se jouer ?
Autant de questions auquel cette étude répondra de maniéré originale apportant des révélations tant sur l’Egyptologie que sur la vie de nos deux voyageurs.
Dans ses carnets de voyage, Gustave Flaubert écrira :
« C’est au Caire que l’Orient commence »
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